Le samedi 7 septembre 2013, les Passe Volant ont rejoué « Je de de dames » à Beynes, dans les Yvelines, au Théâtre de Plume, après l’avoir présenté à Groslay en janvier puis à Montmagny en mars.
Dans ce théâtre de poche dirigé par la sympathique Magali Rosenthal remerciée pour son chaleureux accueil, le public est venu en nombre assisté à cette première représentation des Passe Volant dans les Yvelines.
Petit rappel sur le contenu de la pièce...
En 2013, on s’apprête à détruire un petit théâtre de quartier, style cabaret montmartrois, en vue d’un vague programme immobilier. Et pourtant, ce lieu hanté de souvenirs a vu défiler en près de cent ans d’existence bons et mauvais numéros, artistes oubliés ou vedettes en devenir, starlettes écervelées ou actrices confirmées. Mais l’action ne se déroule pas sur la scène devenue un vaste chantier, ni dans les cintres délabrés ou dans la salle dont les confortables fauteuils de velours rouge écarlate ont été bradés à un brocanteur de passage. Non.
Entrons plutôt dans l’une de ses loges, endroit confiné, autrefois raffiné mais aujourd’hui délabré. Cet espace privé, éloigné des tumultes de la rue, de l’effervescence du plateau et de la sourde rumeur du public. Cet endroit unique où se réfugie le saltimbanque avant d’affronter la foule, où règnent à la fois le trac, la concentration et l’excitation de monter sur scène menant à l’ivresse des sens et faisant oublier le réel.
La loge d’artiste devient ici le témoin de secrets féminins tour à tour drôles, effrayants, pathétiques, tragiques ou mystérieux. De 1935 à nos jours, comédiennes, divas, artistes de music-hall, cantatrices, strip-teaseuses, etc... se préparent pour un ultime numéro. Rien que pour vous, le temps d’une représentation unique en son genre, une loge vous ouvre ses portes pour vous dévoiler ses secrets. Pénétrez dans l’intimité de ce théâtre, sentez son âme d’autrefois reprendre corps et surtout revivez sept joyaux d’humanité meurtrie, sept éclairs de vie ratée, gâchée ou rêvée... le tout composé au féminin !
Précédé d’un numéro de « close up » de notre ami Gérard BOUVET puis d’un prologue enregistré avec la voix de Philippe DELEUZE, le spectacle comprenait les scènes suivantes :
CAMILLE (1935)
Adèle : Caroline SAN MIGUEL
Camille : Olga BEPOLDIN
CARMEN (1970)
La vieille femme : Martine DELEUZE
La jeune femme : Marina STCHEKINE
BLANDINE (1946)
Luce : Pascale LEROUX
Rosine : Anne JAYET
BERNADETTE (1960)
Bernadette : Martine DELEUZE
Marie : Elisabeth PEFFERKORN
La voix off en direct de Dédé : Edouard BARDIZVARTIAN
EURYDICE (1980)
Eurydice : Pascale LEROUX
Suzette : Martine DELEUZE
ALICE (1990)
Alice : Marina STCHEKINE
Lucie : Olga BEPOLDIN
SARAH (2000)
Sarah : Yolande BROC
Julie : Anne JAYET
La mise en scène était signée Martine DELEUZE et les textes additionnels Philippe DELEUZE, la lumière, le son et la communication échouant à François LEGALLAIS.
Pour avoir un aperçu de cette représentation, vous pouvez visualiser le diaporama ci-dessous réalisé à partir de photos prises par François LEGALLAIS depuis sa minuscule régie de moins d’un mètre carré !